L’obsession sexuelle

Je suis un sex-addict. Evidemment.

Le sexe occupe au moins la moitié de « mon temps de cerveau disponible ». Et le temps pas du tout disponible aussi.

Je remplis un tableau Excel et paf, un petit cul me surgit dans la tête. Ca m’arrive tous les jours.

Ou même à un rendez-vous de boulot important. Ca discute sérieusement et voilà qu’un autre petit cul apparaît. Celui-là est bien bronzé tiens. Et il porte un string rose… C’est vrai que ça va pas mal ensemble..

Même après avoir niqué. La bite encore en chou-fleur, il ne me faut pas dix minutes pour commencer à ressasser tout ce qu’il vient de se passer.

Ça ne s’arrête pas là. Mes pensées sexuelles ne sont pas seulement omniprésentes. Certaines sont aussi vraiment tordues.

Hier j’étais assis en face d’une grande brune dans le métro. Apparemment très timide. Mal à l’aise entourée de tant d’inconnus. Ca sautait aux yeux.

En deux minutes je m’imagine en train de la défoncer entre les deux voitures du train. En lui claquant les fesses et lui tirant les cheveux. Ce que la pauvre fille a fait pour susciter ça? Rien. Mon cerveau obnubilé est le seul responsable.

Parfois j’aimerais bien me comporter comme une personne normale vous savez. Parler à une femme « à forte poitrine » et garder la tête froide par exemple. Voir son décolleté sans forcément s’imaginer y glisser toute sa bite.

C’est d’ailleurs un problème exclusivement masculin. Les filles essaient parfois de rivaliser. C’est mignon. J’en parlais à une copine récemment: « Tu sais je suis perverse moi-aussi, si si, j’ai des envies vraiment cochonnes parfois ».

T’as pas idée cocotte. Tu n’as pas idée de ce qui passe par la tête d’un homme.

Et les femmes peuvent décider d’avoir ces pensées. Elles ne s’imposent pas à elles. Les poules sont finalement des touristes de la perversion. Les hommes en sont les prisonniers.

C’est pas très surprenant. Le corps d’une belle fille est un enchantement. Chaque centimètre-carré de peau est une autre merveille. Et quand elles font l’amour c’est phénoménal. Elles font du sexe le paradis sur Terre.